|
| [29] Rudy CARLIER | |
| | Auteur | Message |
---|
NeRoMe67 Admin
Nombre de messages : 2027 Age : 38 Localisation : Alsace Club(s) préféré(s) : Strasbourg, Bayern Munich Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: [29] Rudy CARLIER Mer 30 Juil - 23:35 | |
| Rudy CARLIER Né le : 19/01/1986 A : Saint-Quentin Nationalité : Française Poste : Attaquant Taille : 1m81 Poids : 75kg Titres : Vainqueur de la Coupe de la Ligue 2005 (Strasbourg) Vainqueur du Festival Espoirs de Toulon 2006 (France -20 ans) | |
| | | NeRoMe67 Admin
Nombre de messages : 2027 Age : 38 Localisation : Alsace Club(s) préféré(s) : Strasbourg, Bayern Munich Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: [29] Rudy CARLIER Sam 2 Aoû - 16:08 | |
| S'il respecte ses intentions exprimées dans la dernière ligne droite de la préparation, l'entraîneur strasbourgeois fera confiance à l'attaquant, il y a peu en disgrâce, pour entamer le championnat. A priori, il n'y a pas de raison de mettre en doute les enseignements de la victoire décrochée face à Karlsruhe, samedi, à Haguenau, et surtout l'identité de l'équipe alignée au coup d'envoi. Jean-Marc Furlan avait apparenté l'ultime match amical à une répétition générale. Et dans ces cas, sur les scènes artistique et/ou sportives, on n'a pas l'habitude de convoquer ceux qui ont la charge de remplacer la cantatrice frappée d'un éventuel mal de gorge ou le jeune premier qui se serait foulé la cheville. Brinquebalé entre trois prêts Rudy Carlier, 22 ans, brinquebalé entre trois prêts improbables et mitigés depuis l'été 2006, sera à la tête de l'attaque du Racing, face à Montpellier dans une semaine. Concerné jusqu'au mois de juillet par le championnat de D2 espagnole, avec le Racing Ferrol, le Picard était arrivé sur la pointe des pieds dans la préparation. Dans le 4-2-3-1 privilégié par le staff technique, il semblait loin de Marcos ou de Zenke pour se charger de l'ultime « 1 » dans le schéma. Consigné sur le banc face à Grenoble et Colmar, Carlier envisageait avec lucidité un avenir ailleurs, prêt à reprendre son baluchon de bourlingueur du foot pour rallier, avant l'Espagne, Gueugnon (6 matches, 1 but) puis Clermont (23 matches, 3 buts en National puis L 2). Il a complètement réussi à inverser la tendance à la faveur de deux matches amicaux et des séances d'entraînement au quotidien. « Je n'allais pas écarter quelqu'un que je ne connaissais pas, explique l'entraîneur du Racing pour justifier son choix. C'est un Strasbourgeois en terme de football, quelqu'un du club. Et puis, il y a son CV. » Ses plus de trente sélections en équipe de France, des -16 à -20 ans, sertissent un parcours alsacien entamé en 2003, en provenance de Cannes. Avec 34 matches et 12 buts en CFA, 14 matches et un but en L 1, celui qui a longtemps présenté un profil de renard des surfaces est un enfant du centre de formation strasbourgeois. Du classique à l'horizon Il n'y avait qu'à voir le bonheur de Jean-Marc Kuentz, hier, de retrouver son attaquant en équipe réserve pour le constater. Il reste que c'est le profil du joueur qui a dû achever de convaincre. « Émil Gargorov est un meneur à l'ancienne et il doit y avoir une complémentarité avec l'attaquant sinon, tu ne perds pas un mais deux joueurs, argumente Furlan. En plus, Marcos n'est pas en forme. » Pour le reste, on entrevoit du classique à l'horizon héraultais avec une ligne de trois pourvoyeurs de ballons composée de Belghazouani, Gargorov et James Fanchone, une récupération assurée par Lacour et Bah, pour une défense Szelesi, Ducrocq, Paisley et Othon. Fr.N. Édition du Lun 28 juil. 2008 | |
| | | NeRoMe67 Admin
Nombre de messages : 2027 Age : 38 Localisation : Alsace Club(s) préféré(s) : Strasbourg, Bayern Munich Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: [29] Rudy CARLIER Sam 2 Aoû - 16:09 | |
| « Je reviens de loin »A priori, il sera titularisé à la pointe de l'attaque du Racing, lundi, face à Montpellier. Cette renaissance sportive en Alsace s'avérait encore improbable il y a dix jours. Revenu d'un anonyme prêt au Racing Ferrol, en D2 espagnole, Rudy Carlier a tous les apprêts d'un miraculé. - Il y a seulement deux semaines, vous retrouviez le Racing en cours de préparation avec des possibilités de vous y exprimer quasiment nulles. Il y a quatre jours, Jean-Marc Furlan a indiqué que vous seriez titulaire pour la 1re journée de la saison. Comment vivez-vous ce changement ? - Avec l'obsession de ne pas me prendre la tête. Il est vrai que je ne me voyais pas vraiment rester à mon retour dans le groupe. Et puis il y a eu une discussion avec le coach, que j'ai vraiment appréciée. Il m'a dit qu'il ne jugeait pas un joueur avant d'avoir évalué son potentiel. J'ai joué vingt minutes contre Fribourg, une heure contre Karlsruhe. Et je me retrouve simplement avec cet objectif de prendre un maximum de plaisir à chaque fois que je me retrouve sur le terrain. « J'ai pris du vice »- Vous avez pris le train en marche sans quasiment connaître de coupure entre un championnat espagnol que vous avez achevé à la mi-juin pour reprendre trois semaines plus tard. Considérez-vous que cette transition vous a été favorable ? - Sur le plan physique, peut-être, parce que je me sens plutôt bien. Mais je pense surtout que je me suis enrichi en terme de football en découvrant la D2 espagnole. J'ai vécu six mois très positifs, dans un rôle différent. L'équipe était dans la zone rouge quand je suis arrivé, avec un statut d'étranger. J'ai été bien accueilli mais il y avait de la pression. Et pour mon premier match, j'ai marqué. Ça a facilité l'intégration. - On imagine que connaître une période souriante après un an et demi d'expériences mitigées, à Gueugnon (de l'été 2006 à janvier 2007) et à Clermont (de janvier 2007 à janvier 2008), a constitué une bouffée d'oxygène... - C'est surtout que pendant ces deux années, on a pu me perdre de vue. Mais je n'étais pas à la plage. J'ai continué à travailler. Dans ces cas-là, même si tu as tes parents et ta fiancée à tes côtés, tu te retrouves tout seul. Le foot a tendance à enterrer bien vite. Mais j'ai toujours gardé confiance, je me suis toujours accroché. Et dans l'environnement espagnol, où tu abordes un match de foot pour gagner et pour faire le spectacle, je pense avoir fait de sacrés progrès. J'ai évolué physiquement et j'ai pris du vice. - Apparentez-vous la perspective d'être titularisé comme une petite revanche personnelle ? - Je le prends comme ça vient. Il y a un peu plus d'une semaine, je ne faisais pas partie du groupe et, là, je suis susceptible de débuter. Je reviens de loin. Mais je ne vais pas mettre la pression pour autant. Je m'entraîne normalement. Si je dois débuter, je me mettrai tranquillement dans mon match la veille au soir. « J'aurai toujours le but dans la tête »- Par rapport à votre profil initial de buteur exclusif, on a le sentiment que vous avez élargi votre palette en participant plus activement au jeu, face à Karlsruhe notamment samedi. Etes-vous toujours obsédé par le but ? - Ça ne changera jamais. Dans ma tête, un défenseur a pour objectif de défendre et un attaquant de marquer. J'ai peut-être réalisé un bon match face à Karlsruhe, mais, même si on a gagné, il y a toujours la frustration de n'avoir pas mis le ballon. Mais j'aurai toujours le but dans la tête. Je n'y peux rien. Propos recueillis par François Namur Édition du Mer 30 juil. 2008 | |
| | | NeRoMe67 Admin
Nombre de messages : 2027 Age : 38 Localisation : Alsace Club(s) préféré(s) : Strasbourg, Bayern Munich Date d'inscription : 27/06/2008
| Sujet: Re: [29] Rudy CARLIER Mer 20 Aoû - 19:58 | |
| Avant Brest - Racing, vendredi (20h30) A la lutte avec un défenseur bastiais, Rudy Carlier a inscrit vendredi son troisième but en Ligue 2, le premier sous le maillot strasbourgeois à ce niveau. (Photo DNA - Johanna Leguerre) Carlier revoit la lumièreDonné perdu pour le football voilà quelques semaines, du moins à Strasbourg, Rudy Carlier a été propulsé sur le devant de la scène à la faveur du but victorieux inscrit contre Bastia. A l'issue de deux années de pérégrinations laborieuses, le Picard veut saisir cette chance inéspérée. Le football recèle d'histoires tortueuses, où les héros d'un soir peuvent basculer d'un coup d'un seul dans l'anonymat, voire l'oubli. Avant d'entr'apercevoir à nouveau, un beau jour, la lumière. Sans que l'on sache vraiment si cette renaissance est due à l'abnégation ou au hasard. Un peu des deux, certainement, en ce qui concerne Rudy Carlier. Ribéry, Nasri et... Carlier Le longiligne attaquant n'a peut-être que 22 ans, il a déjà connu plusieurs vies dans l'impitoyable milieu du ballon rond. La première s'est jouée au centre de formation du Racing, où le Saint-Quentinois a posé ses valises en 2003. A l'âge des possibles, Carlier gravit les marches qui mènent au haut niveau sans trébucher. Les portes de l'équipe fanion s'ouvrent à lui, à l'invitation de Jacky Duguépéroux. Le gamin tâte un peu à la Coupe d'Europe, y inscrit même un but, et connaît son heure de gloire au Vélodrome lors de l'ultime journée de Ligue 1. Ce soir de mai 2005, il trouve les filets de Barthez, contribue au match nul certes anecdotique (2-2), puisque le Racing est déjà relégué, alors que « Ribéry et Nasri avaient marqué », comme il le rappelle sans une once d'hésitation. Carlier s'est frotté aux stars. Peut-être s'est-il laissé griser. Il pense tout du moins que sa carrière est lancée. Parcours initiatique Las, la déception n'en sera que plus cruelle. Arrivé aux commandes de l'équipe, Jean-Pierre Papin, en quête de valeurs sûres, ne compte nullement sur lui pour assurer l'opération remontée. Débute alors un long parcours cahoteux dont l'intéressé ne peut deviner le caractère initiatique. Carlier découvre la France profonde, s'égare à Gueugnon, croit rebondir du côté de Clermont, échoue à Ferrol, dans les bas-fonds de la deuxième division espagnole. Deux années pleines s'écoulent sans que personne, à Strasbourg, ne se soucie vraiment de lui. Son contrat, pourtant, est encore estampillé Racing. « La tête blindée » Durant cette période d'exil forcé, le garçon est en proie au doute. Peut-être pour faire contre mauvaise fortune bon coeur, il se laisse tatouer à Gueugnon un « Carpe Diem » porteur d'espoirs sur son avant-bras gauche. Les effets positifs ne sont pas immédiats... « Ça a été dur, mais je me suis dit que je ne lâcherai jamais, affirme-t-il. Je me suis accroché pour mes parents, ma copine, et les rares personnes qui ont toujours cru en moi. » Parti en garçon insouciant, il dit avoir « beaucoup mûri » en deux ans. « Personne ne m'a fait de cadeaux, certains ont été méchants, non seulement avec moi mais aussi envers ma famille, poursuit-il dans un timide sourire. J'ai la tête blindée. » Revenu à Strasbourg au début de l'été, Carlier ne s'attend pas à un accueil triomphal, de ceux que l'on réserve aux enfants prodigues. Il pense même ne pas avoir à rouvrir ses valises, son regard se portant déjà vers un nouveau point de chute. « Le seul qui m'ait écouté » Le premier échange avec Jean-Marc Furlan est pourtant jugé « super-positif. » L'entraîneur général ne lui claque pas la porte au nez. « Il a affirmé qu'il me considérerait comme tout autre joueur, ajoute celui qui a revêtu le N. 29. C'est le seul qui m'ait écouté et compris. » Titularisé à la pointe de l'attaque lors du lever de rideau, en début de mois contre Montpellier (1-0), Carlier passe son tour à Dijon mais sait se montrer décisif, en joker surgi du banc, dans les arrêts de jeu aux dépens de Bastia. Un but qui marque, en quelque sorte, la rédemption de cette forte tête. « Rage et revanche » « J'ai éprouvé un sentiment de joie, mais aussi de rage et de revanche, savoure-t-il. Désormais, je ne veux plus m'épancher sur le passé. Seul l'avenir m'intéresse. » Rudy Carlier sait que les lendemains seront incertains, puisque la concurrence à son poste sera accrue avec l'arrivée attendue d'un attaquant expérimenté qui répond à son profil. Au moins ces lendemains sont-ils possibles. Pas rien, pour quelqu'un qui revient de nulle part. Séb.K. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [29] Rudy CARLIER | |
| |
| | | | [29] Rudy CARLIER | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| | Ecoutez RMC Info Talk Sport ici =>
|
|